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Une adresse IP est un nombre composé de 4 nombres binaires de 8 chiffres pour former une adresse à 32 chiffres (des 0 et des 1, voir Image 1, ci-contre). Ce qui veut dire qu'avec ces chiffres, vous pouvez affecter une adresse à 2 puissance 32 ordinateurs soit 4 294 967 295 connexions possibles. 

Exemple d'adresse IP décimale : 131.107.2.200
La même en binaire : 1000001111010111011001000

On remarque que le groupe d'adresses 127.x.x.x n'est pas utilisé.
Il sert uniquement aux tests de bouclage des constructeurs de matériels et à nous-mêmes pour valider la configuration d'une machine en local, ex: 127.0.0.1 est une adresse de bouclage.
(les paquets sont émis entre le tampon d'émission et celui de réception sans être envoyé sur le réseau).

Les masques de sous-réseau sont divisés en 3 classes :
- Classe A qui utilise les adresses 255.0.0.0
- Classe B qui utilise les adresses 255.255.0.0
- Classe C qui utilise les adresses 255.255.255.0

Pour une adresse IP , par exemple : 131.107.2.200
et un masque de sous-réseau classe B : 255.255.0.0,
le numéro de réseau est 131.107, le numéro de station ou d'hôte est 2.200.
Pour une adresse IP , par exemple : 131.107.2.200
et un masque de sous-réseau classe C : 255.255.255.0,
le numéro de réseau est 131.107.2, le numéro de station ou d'hôte est 200.

Vous aurez remarqué, dans le tableau 1 que, pour la classe B, par exemple, il existe 2 puissance 16 soit 65536 possibilités. Mais parce que le motif constitué exclusivement d'un 1 ou d'un zéro ne peut pas être utilisé, cela fait au juste 65534 possibilités. La procédure est identique pour les autres classes.

Si l'on prête attention aux groupes d'adresses du tableau 1, on comprend pourquoi le réseau Internet est carrément surchargé (en 1999, plus de 40 million d'adresses attribuées).
C'est la raison pour laquelle, après 4 ans de recherches, l’Internet Engineering Task Force (IETF) a publié les spécifications finales d’IPv6, la version 6 du protocole IP (Internet Protocol). Le principal intérêt d’IPv6 est d’autoriser la création d’adresses plus longues pour répondre à la croissance du réseau. Actuellement, IPv4 gère les adresses Internet sur 32 bits ce qui donne 4 millions de possibilités pour les machines hôtes. Cette valeur convient largement pour les réseaux scientifiques a l’origine d’Internet mais depuis l’explosion des sites commerciaux (.com), le protocole n’est plus adapté. IPv6 en termine avec ce genre de limitation.
Il utilise un codage sur 128 bits qui permet de donner plusieurs milliards d’adresses IP aux habitants de la planète. Mais IPv6 ne se contente pas de rallonger les noms des adresses. Il est aussi conçu pour tirer parti des architectures 64 bits qui sont utilisées par les serveurs et les stations de travail et offre un niveau de sécurité supérieur grâce au cryptage.
Pour en savoir plus : http://www.ipv6.com

 

Image 1

Tableau 1

Classe Nb Réseaux Nb Hôtes  
A 127 16 777 214 Peu de grands réseaux
B 16383 65534 Quelques moyens réseaux
C 2 097 151 254 Beaucoup de petits réseaux
...      

 

Tableau 2

Classe Plage de début d'adresses par classe
Min. Max.
A 1 126
B 128 191
C 192 223
D 224 239
E 240 247

 

Notions élémentaires sur les composants réseaux:

Une passerelle ?
Elle sert à relier des architectures et des environnements différents. Elle permet de passer d'un environnement à un autre tout en permettant à ces derniers de traiter les données qui transitent par elles. On utilise une passerelle pour passer du monde PC Windows à Unix.

Qu'est-ce qu'un routeur ?
Un routeur sert à connecter des ensembles de réseaux dont les architectures et les protocoles sont
différents. Il apporte également des fonctionnalités de filtrage.
Si le pont et le
répéteur paraissent avoir les mêmes fonctions, il n'en demeure pas moins qu'ils n'exécutent pas les mêmes tâches. Actif au niveau de la couche Réseau du modèle OSI, il traite les informations de manière plus intelligente que peuvent les traiter un répéteur ou un pont. Et de ce fait, un routeur est plus lent qu'un pont.
Alors qu'un pont utilise, pour transmettre les données,  une table de routage contenant les adresses des cartes réseaux, le routeur utilise les adresses du réseau. Si une adresse est inexistante, le routeur n'envoie pas les données.

Pour en savoir plus sur les composants d'un réseau:
Édition Microsoft Press

Mise en réseau : Notions Fondamentales 2e édition
ISBN 2-84082-253-9

Vous renseignerez votre paramétrage IP de l'adresse du routeur (passerelle par défaut) pour que les ordinateurs situés de part et d'autre de réseaux puissent communiquer entre eux.

Le répéteur fait office de concentrateur et peut relier différents type de câbles dans un réseau Ethernet qui utilisent la même méthode d'accès aux données. Il régénère un signal affaibli sans contrôle sur le type de données émises. Il travaille au niveau de la couche physique du modèle OSI.

Le  pont permet d'isoler un segment de réseau saturé et de relier des segments de réseau de nature différentes.
Il a les mêmes fonctions qu'un répéteur mais compte plus de matériels connectés (ordinateurs, imprimantes, et autres matériels qui communiquent sur le réseau).
Le pont travaille au niveau de la sous-couche de contrôle d'accès au support de la couche Liaison du modèle OSI. De ce fait, il est capable de mieux traiter les informations qu'un répéteur. A ce titre, il transmet les données aux éléments d'un réseau en s'appuyant sur les adresses de destination contenues dans une table de routage. 

Niveaux de traitement des éléments réseaux

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